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Ça va aller

Où démarre l’histoire ?

Je suis mort. J’ai pensé ménager un peu de suspense en le révélant plus tard mais j’opte d’emblée pour la transparence. Je suis mort depuis deux mille six cent soixante-huit jours. Grosso modo sept ans, trois mois et vingt-deux jours.

J’avais trente-cinq ans, une femme, trois garçons, un travail plutôt prenant, et une maîtresse. Le programme complet pour une vie d’homme moderne, que je m’étais offert consciemment, sauf peut-être la maîtresse, surgie par hasard dans la brume d’un vendredi soir entre collègues. Les statistiques prétendent que les hommes infidèles ont plus de chance de faire une crise cardiaque. C’est peut-être ça.

 

Jérôme Jadot est né en 1973 en Belgique.
Poète, homme des bois et raconteur d’histoires, il partage son temps entre l’écriture, l’animation de groupes de connexion à la nature et au sacré, et la gestion d’un lieu d’exploration-création à La Hulpe. Il collabore avec d’autres artistes dans le cadre de projets scéniques.
Ça va aller est son deuxième roman publié aux éditions de la grande maison, après Le renard qui mangeait des cacahouètes.
www.jeromejadot

Qu’en disent les lecteurs ?

Je viens de terminer ce roman écrit par Jérôme Jadot.
Je me sens comme connecté au sens de la
vie, au plus prêt d’émotions originelles, en gratitude et quiétude, en élan de célébration aussi. Je viens de laisser mes doigts courir sur le piano pour laisser la vibration de quelques notes accueillir et prolonger mon
émotion : ré à la basse, mi à main droite et de la résonance des deux j’entends au final naître un la,  juste à droite du mi.
Re-mi-la donne un très bel accord.
Ce livre me fait penser aux constructions de Maylis de Kerangal en plus doux.
Il raconte l’intimité d’êtres reliés par un fil d’événements tout simples ou parfois plus dramatiques.
Cet enchainement naturel – on découvre chaque être successivement lors d’un seul court chapitre – relie la vérité de chacune de ces vies et leurs interactions, jusqu’à ceux qui sont partis au-delà de la mort, libérés seulement lorsque les
vivants ont acceptés intimement leur départ.
Petit à petit, ils
disparaissent à leur vie d’avant pour accueillir le vide, puis … autre chose, l’inconnu.
Un livre de vie, d’espace, de réconciliation, … Mmmh, de la bonne nourriture.

J’ai beaucoup aimé lire ton livre.
Si tu savais le nombre de fois que je pensé « ça va aller ».
De + en + souvent, je pense « ça va aller ». Cela me rassure.
En tous les cas, c’était un grand plaisir.

Un tout grand bravo ! Cela faisait très très longtemps que je n’avais plus lu un livre si rapidement : un vol Tallin – Bruxelles et un petit bout de Bruxelles – Francfort à l’instant. Un vrai plaisir de suivre ces personnages très attachants.
Je pense être plus touché par cette belle histoire que la première (Le renard), mais c’est un sentiment personnel ;o).
Bonne chance pour la carrière de ce deuxième opus !
Pourquoi pas un scenario de film … ? Ozon / Klapisch / Lelouch ? Ils devraient aimer …

Que d’émotions ! C’est fort et beau je trouve, et aussi inspirant.
En tout cas, moi, ça m’a beaucoup ému.
Merci pour ce beau partage ! Et quel talent, c’est rare que je termine mes livres.
Je l’ai avalé quasi d’une traite. Émotion, suspense, des belles images.
Dans un style différent, mais je trouve que l’écriture est encore plus riche et laisse encore plus de place à l’imaginaire et au sensations que dans Le renard.
Bon, et puis, tout ça me parle à plusieurs niveaux, bien sûr.
C’est aussi une belle manière de transposer tes explorations, ton expérience de la vie invisible et de la rendre accessible avec bon sens pour tout le monde.
Je réserve déjà une version papier que je vais offrir à quelqu’un.

Je voyageais aujourd’hui pour aller voir un client en Suède et j’ai pris Ça va aller avec moi dans l’espoir de le commencer pendant une partie du vol.
Mal m’en a pris, parce que je l’ai dévoré :-), et bien entendu il est maintenant terminé.
J’ai vraiment beaucoup aimé, le style, l’histoire, la structure.
Tu as même réussi à me faire lâcher quelques larmes …

C’est complètement différent du Renard qui mangeait des cacahouètes mais je retrouve certains thèmes.
Un immense merci donc pour ce très bon moment de lecture et de partage (sauf que je n’ai donc pas réussi à bosser dans l’avion ;-).